Cybersécurité Santé : et si les planètes s’alignaient ?

Dans son discours du jeudi 28 novembre 2019, prononcée lors de l’étape parisienne du tour de France de la e-santé, notre Ministre, Agnès Buzyn, déclarait : « Face aux risques de cyberattaques du système de santé, la cybersécurité à l’échelle de chaque établissement de santé est donc devenue une priorité nationale »1. C’est suffisamment historique pour être relevé, puisqu’il s’agit de la première prise de position d’une Ministre de la Santé sur le sujet de la cybersécurité. Un programme national de sensibilisation des professionnels de santé est lancé le même jour : « Tous cyber vigilants ».

En rejoignant l’APSSIS, devenez un(e) professionnel(le) entouré(e) et engagé(e) !

L’APSSIS fédère les acteurs de la cybersécurité des systèmes d’informations de santé. Ses 150 Adhérents sont des établissements de santé publics et privés, des GHT par leur établissement support, des groupes privés MCO / EHPAD / ESPIC, des institutionnels, des GRADES, des industriels et éditeurs, des experts indépendants. Ces structures sont représentées par leurs RSSI, DSI, RSI ou Directeur Général.

100 % des hôpitaux français sont susceptibles d'être hackés

Le risque d'intrusion de hackers et donc de vol de données de santé croît avec l'informatisation des hôpitaux et l'interconnexion galopante avec les acteurs du secteur. Pour autant, même si la santé est en retard dans sa politique de sécurité, des vigies, les RSSI sont chargés d'éduquer le personnel en matière de protection et d'éteindre le feu en cas d'attaques réelles. Enquête

27 novembre 2019 - Systèmes d'information en santé : comment garantir la sécurité et la confiance ? (nile)

La semaine dernière, le CHU de Rouen a été la cible d'une cyberattaque imposant un arrêt informatique total de plusieurs jours, impactant la prise en charge des patients et l'organisation des soins et des services. En dehors de cet événement, on relève un très grand nombre d'attaques informatiques, moins médiatisées, mais aux conséquences tout aussi préjudiciables. Parmi elles, l'impact sur la confiance, nécessaire à la sécurité des systèmes d'information en santé.

80 % des professionnels de santé ne protègent pas tous les appareils qu’ils utilisent pour manipuler les données des patients

Kaspersky a commandité une étude auprès de YouGov pour mesurer le degré de connaissance des professionnels de santé en matière de sécurité informatique et de protection des données de santé. Il en ressort un préoccupant paradoxe. Si 70 % des professionnels de santé déclarent se sentir concernés par les questions de cybersécurité et de protection de la vie privée, ils sont 80 % à ne pas disposer d’une solution permettant de protéger l’ensemble des appareils qu’ils utilisent dans le cadre professionnel.

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