Les professionnels de santé et les objets connectés une étude de la MACSF

Cette étude réalisée auprès de 1037 médecins sociétaires en 2016 est le fruit d’une collaboration inédite entre deux acteurs de la santé, d’un côté la MACSF et de l’autre Withings, leader français des objets connectés pour la santé. Alors que les objets connectés interpellent la pratique médicale, la MACSF et Withings ont souhaité apporter un éclairage sur l’adoption aujourd’hui par les professionnels de santé.

Les médecins, early adopters de la santé connectée
Parmi les faits les plus saillants, il ressort d’abord que les médecins comptent parmi les early adopters de la santé connectée. Ils sont par exemple un sur cinq à posséder un traqueur d’activité soit trois fois plus que la moyenne ! L’usage reste essentiellement personnel et les objets sont peu intégrés dans la pratique médicale. Comme le grand public, les médecins utilisent surtout des bracelets connectés pour suivre leur activité ou sommeil.


Les objets connectés, en revanche, sont peu intégrés au sein du cabinet pour la mesure ou le diagnostic. 15 % seulement des professionnels de santé utilisent les objets connectés dans un cadre professionnel. Les objets utilisés en cabinet sont d’abord ceux qui permettent un examen clinique de la santé du cœur (ECG, tension artérielle). Au delà des objets, deux tiers des médecins utilisent des applications mobiles, principalement pour consulter des encyclopédies médicales ou comme aide au diagnostic.


Le potentiel de la santé connectée
Si la pénétration des objets connectés dans la pratique médicale reste faible, de nombreux médecins s’accordent sur les bienfaits attendus. Près de quatre médecins sur dix pensent que les objets connectés pourraient contribuer à diminuer le nombre d’hospitalisations et à une meilleure gestion des maladies chroniques.


Un manque de confiance vis-à-vis du numérique
L’étude révèle enfin que le principal obstacle à une diffusion plus large des outils numériques en santé réside dans le manque de confiance des professionnels. Ils craignent pour le secret médical à l’heure du cloud. La deuxième objection tient au régime de responsabilité, qui ne serait pas suffisamment clair, notamment dans le cas où une application qu’ils auraient recommandée finirait par être mise en cause dans la dégradation de l’état de santé d’un patient.

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